Born in 1975 in Geneva (CH), Nicolas Freytag graduated from the Geneva College of Fine Arts (ESBA) in 2003. He travelled for three years in Africa and Asia before settling in Istanbul. He has then lived and worked in London since 2008 and in Belgrade since 2019. He has exhibited in London, Paris, Geneva, Barcelona, Belgrade, as well as at the Sharjah Biennial.
His work focuses on the figure in art, and in painting in particular, as it expresses not only the ethos of the period passed through, but also the sensibility of a society, and more specifically that of the group in charge of the trade of gazes. Along the way, these representations leave traces on the figure's skin, like the little spots that imprint themselves on the retina. Scouring both art history and contemporary image production, focusing on these mythical, allegorical or mercantile bodies, Freytag picks out formal analogies from one field to another. In this archaeology of echoing gestures and poses, distortions are the locus of the imaginary.
On canvas (in fact, on polyester film, an industrial-grade semi-opaque surface that he works on both sides), as well as the mediums (acrylics, inks, lacquers, wax, etc.), the sources are heterogeneous. The shuttle between tradition and modernity, the montage of baroque/abstract/pornographic/etc. references, or the arrangement of digital images with those resulting from collaborations with models serves as the catalyst for his painting.
Nicolas Freytag est né en 1975 à Genève (CH), où il obtient un diplôme (École supérieure des beaux-arts) en 2003. Il traverse pendant trois ans divers pays d’Afrique et d’Asie avant de s'installer à Istanbul. Dès 2008, il vit et travaille à Londres et à Belgrade depuis 2019. Il a exposé à Londres, Paris, Genève, Barcelone, Belgrade, ainsi qu'à la Biennale de Sharjah.
Son travail s’attache à la figure dans l’art et dans la peinture en particulier, en ceci qu’elle exprime non seulement l’éthos de l’époque qu’elle sillonne, mais aussi singulièrement la sensibilité d'une société, voire plus précisément celle du groupe en charge du commerce des regards. Chemin faisant, ces représentations laissent sur sa peau des traces, comme ces petites taches qui s'impriment sur la rétine.
Scrutant alors autant l'histoire de l'art que glanant dans la production d’images contemporaine, en se concentrant sur ces corps mythiques, allégoriques ou marchands, Freytag relève les analogies formelles d’un champ à l’autre. Dans cette archéologie où gestes et poses se font écho, les distorsions sont le lieu de l’imaginaire.
Et sur la toile (de fait, sur du film polyester, surface semi-opaque de qualité industrielle, qu’il travaille des deux côtés), à l’instar des médiums (acrylique, encres, laques, cire, etc.), les sources se veulent hétéroclites. C’est la navette entre la tradition et la modernité, le montage de références baroques/abstraites/pornographiques/etc., ou encore l’agencement d'images numériques avec celles résultant de collaborations avec des modèles qui sert de catalyseur à sa peinture et de désorientation à la lecture.
11/2022 – 01/2023
Reflux
Muzej u Smederevu (RS)
03/2022
L’appétit des ruines
Centre culturel de Serbie, Paris (FR)
11/2020
Prosopopoeia
X Vitamin, Belgrade (RS)
12/2017 – 02/2018
The Invention of the New World
Werner Thöni Artspace, Barcelona (ES)
05/2016
Hinterlands & Pleasure Gardens
James Freeman Gallery, London (UK)
12/2015 – 01/2016
The Silk
James Freeman Gallery, London (UK)
04-05/2016
Pastorale
Galerie 1-Piece, Genève (CH)
01/2015
The Masque
James Freeman Gallery, London (UK)
08/2014
Hexagonal Ruin
Studio H, London (UK)
03/2013
Persona
Espaces des arts sans frontières, Paris (FR)
10/2012
A Love Supreme
The Yard, London (UK)
06/2011
Razstava Likovnih del iz Zbirke Festivala Ljubezni in Umetnosti
Hiše Kulture v Pivki (SLO)
04-06/2007
Vita Gasy
Alliance franco-malgache d’Antsiranana (MDG)
04-06/2005
Leyla Al Mutanakker
Sharjah Biennial 7 (EAU)
10-12/2004
Ethnic marketing. Art et mondialisation
Centre d’Art Contemporain de Genève (CH)
12/1997
Сиромашните луѓе галерија
Dom na Gradežnite Rabotnici, Skopje (MK)
Photo credit: Ed Godsell