Une variation sur l’histoire de Loth, thème qui a obsédé les peintres de la Renaissance et au-delà, dans laquelle ses filles (de Loth donc) prennent en charge la sexualité, possession dans une grotte, lieu du symbolique où est tranché et retranché le Nom du père.
M’ont d’abord intéressé les regards posés sur le mythe et ce qu’ils traduisent d’un groupe (classe, genre, etc.) produisant et diffusant une certaine esthétique (à noter qu’Orazio est un des très rares peintres à montrer une scène post-coïtale et qu’Artemisia règlera ses comptes avec le patriarcat plus franchement via Judith). Enfin, les sources qui alimentent les peintures se chevauchent, cherchent à perturber, voire à congestionner la représentation, bien vite oublieuse de son latin au profit de la forme.